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brooke didonato
née en 1990 dans l'ohio, brooke didonato vit aujourd'hui à austin (texas). après des études de photojournalisme à l’université d’état de kent (ohio), brooke didonato développe un corpus de travaux personnels questionnant la notion de réalisme en photographie. sa série d’autoportraits "a house is not a home" exposée lors de l’exposition photographique itinérante "the fence" (etats-unis) fait partie de la collection permanente du southeast museum of photography en floride. plus récemment, son travail a également été exposé à l’international au kindl centre for contemporary art à berlin et à la delphian gallery à londres.
nous avons découvert le travail de brooke didonato par le biais de son installation dans le queens (new york), où, répandues sur le trottoir, les fleurs étaient accompagnées d'une note disant "take what you need".
dans ses univers d’un ohio suburbain réinventé, brooke didonato incorpore l'étrangeté au quotidien, et ce qui l’intéresse dans l’usage des fleurs (qu’elle reconnaît comme “far from innovative”), c’est en fait leur “ambigüité” et leur potentiel à troubler le sens de l’image, “they can signify a time of mourning in one context, or a time of love and celebration in another”.
rattachée à la “stage photography”, et admirative d’une de ses icônes -gregory crewdson- brooke didonato compose des images extrêmement rigoureuses et réfléchies, où elle se plaît à manipuler les couleurs dans une recherche constante de distorsion de la réalité, “everything is sort of familiar, and it’s almost a distortion of the familiar”.
« flowers are such an ubiquitous prop, but I found that if I created unusual environments for them to occupy, their meaning changed each time. so the series is an attempt to create uncanniness in the everyday, and explore how context changes our connotations of these objects. »
brooke didonato